Les «barons locaux» rallient Royal, Aubry dépose sa motion
Ségolène Royal, le 16 mai dernierà la Belleviloise, à Paris, où elle a annoncé son intention de devenir premier secrétaire du PS. Crédits photo : JEAN MICHEL SICOT
Quatre pôles émergent au PS, à deux mois du congrès de Reims.
Autre mouvement, mais cette fois à la gauche du parti, Benoît Hamon, Henri Emmanuelli, Marie-Noël Lienemann et Gérard Filoche ont déposé une motion pour défendre «une gauche décomplexée» qu'ils veulent «loin des synthèses molles et des mécanos improbables». Jean-Luc Mélenchon leur a proposé de les rejoindre «sans préalable».
Avec Bertrand Delanoë et François Hollande, il y a désormais au minimum quatre motions pour le congrès de Reims en novembre. Seule incertitude qui demeure : l'attitude de Pierre Moscovici qui milite depuis qu'il s'est déclaré candidat au poste de premier secrétaire, en janvier, pour que le parti n'élise pas à sa tête un présidentiable. Désormais confronté à Bertrand Delanoë, Martine Aubry et Ségolène Royal, le député du Doubs s'est dit hier «perplexe, ou plutôt interrogatif», sur les choix possibles, car «aucun n'est pleinement satisfaisant». Pierre Moscovici se décidera «lundi ou mardi».
Chacune des parties attend les derniers renforts. À commencer par Ségolène Royal. En «visite de travail» au Zénith de Paris , hier, pour préparer le rassemblement de ses partisans qu'elle y organise la semaine prochaine, l'ex-candidate a assuré que «d'ici à mardi, s'il y a des convergences, nous compléterons ce texte de base». Elle a toutefois refusé de se prononcer sur le nom des personnes qu'elle souhaiterait attirer : «Soit ils viennent, soit ils réfléchissent et font autre chose. Ils sont libres». Pour Ségolène Royal, le congrès de Reims n'est plus un horizon immédiat. «Si je ne gagne pas le congrès, de toute façon je serai là», a-t-elle assuré.
Source le Figaro